Monograma din vis - Irina Lucia Mihalca
Plouă. Un fluture dansează printre petalele macilor.
Vis. Lacrimile copacilor sunt ascunse în zâmbetul ei.
Iubire. Precum ploaia, Ea îţi
mângâie sufletul.
Fără frontiere este sufletul,
doar când ne adoarme este acolo unde îşi doreşte cu
adevărat,
Singur şi pustiu eşti, nu mai poţi să
te minţi. Doar mărturiseşti
pierderea de sine. Eşti
doar tu şi inima-ţi
încătuşată.
Ai vrea măcar o dorinţă
să-ţi fie întrupată şi
nimeni
nu-ţi răspunde! Nici măcar
lacrimile nu se mai prefac în cristale.
Ai vrea că Ea să-ţi
atingă fruntea şi buzele, inima şi trupul.
La dorinţa ta, în
fiecare noapte venea la tine - ecoul inimilor
împrăştia miresme de
iasomie şi caprifoi,
În jur, lumina lunii pline şi
umbrele lor se legănau,
Mereu ea steaua, iar tu oceanul ei,
Mereu ea ţărmul, iar
tu valul pătimaş revărsat.
La dorinţa ta, în
fiecare noapte venea la tine - un vis, o şoaptă,
O şoaptă, da! Un
cântec - sărut şi mângâiere, o unică trăire,
Un vis într-un întreg cu-al ei contur de catifea
printre cearşafuri...
La dorinţa ta, în
fiecare noapte venea la tine
pentru că o iubeai şi
te iubea - un dor fără-ncetare, o vrajă,
un mister, o rugă şi-un
descântec, un gând - să mai revină,
Nelinişti, apropieri
tulburătoare, viaţa ce urcă şi coboară
până ce piere, iar depărtarea - dureri ce nu suportă
ceasuri...
Opreşte-te noapte! În
geam adie-o creangă. În zori, la despărţire,
parfum de ambră se risipeşte
într-o monogramă – I.L.– , punte spre-a lor fundaţie.
În fiecare zi o aşteptai
în vis. Din lacrimi e făcută ziua,
sub pleoape perle mari se-adună şi-n inimă doar nori de dor plutesc.
Când Ea apare, oglinzile explodează prin poarta îngheţată,
de mână trec prin focul ce stinge-a pleoapei apă.
De dincolo de timp zâmbeşte
Ea, pe buze are mireasma începutului,
se întoarce să-şi
sărute iubitul, de dincolo de timp, în timpul ăsta bolnav.
O, dulce moarte! Nu poţi
urca, nu poate coborî!
Cine va cunoaşte
Iubirea, va zdrobi Porţile Morţii!
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Se spune că se vor căuta mereu până vor deveni UNU...
iar până atunci, în locurile lor dragi se vor
întoarce,
ca-n moartea ce-i va uni să fie doar steaua unui Cerc
de Lumină.
Le monogramme dans le
rêve – Irina Lucia Mihalca
Traduction : Carmen Catană
Il pleut. Un papillon danse parmi les pétales des
coquelicots.
Rêve. Les larmes des arbres sont cachées dans son sourire.
Amour. Comme la pluie, Elle caresse ton âme.
Sans frontières est l'âme
qui seulement quand on dort est là où il veut vraiment y être,
On est seul et désert, on ne peut plus mentir,on confesse justement la
perte de soi. On est tout seul, le coeur enchaîné.
On n'a qu'un désir mais personne ne répond!
Ni même les larmes ne deviennent cristaux.
On voudra qu'elle vous touche le front et les lèvres, le cœur et le corps ...
A tes souhaits, chaque soir chez toi ...l'écho des coeurs
répandait des odeurs de jasmin et de chèvrefeuille,
Alentours, la lumière de la lune pleine et ses ombres se balançaient,
Toujours elle, l'étoile, et toi, son océan,
Toujours elle, le bord et toi, la vague passionnée qui déborde.
A tes souhaits, chaque soir un rêve, un chuchotement,venaient chez toi,
Un chuchotement, oui! Une chanson, un baiser et une caresse, une expérience unique,
Un rêve dans un ensemble avec son contour de velours entre les linges,
A tes souhaits, elle venait chaque soir chez toi, car toi, tu l'aimais et elle,elle t'aimait,
Un manque incessant, un charme,
un mystère, une prière, une incantation, une pensée - qu'elle revienne,
Inquiétudes, approches troublantes, la vie qui monte et descend,
jusqu'à ce qu’elle disparaisse, et la distance - des douleurs qui ne supportent pas les heures.
Arrête nuit! Une branche touche la fenêtre. A l'aube, quand on se sépare,
Un parfum d'ambre se répand dans un monogramme - I.L. -, un pont vers leur fondation.
Chaque jour, tu l'attendais dans ton rêve. Le jour est fait de larmes,
sous les paupières, de grandes perles se rassemblent et dans le cœur, les nuages du manque flottent.
Rêve. Les larmes des arbres sont cachées dans son sourire.
Amour. Comme la pluie, Elle caresse ton âme.
Sans frontières est l'âme
qui seulement quand on dort est là où il veut vraiment y être,
On est seul et désert, on ne peut plus mentir,on confesse justement la
perte de soi. On est tout seul, le coeur enchaîné.
On n'a qu'un désir mais personne ne répond!
Ni même les larmes ne deviennent cristaux.
On voudra qu'elle vous touche le front et les lèvres, le cœur et le corps ...
A tes souhaits, chaque soir chez toi ...l'écho des coeurs
répandait des odeurs de jasmin et de chèvrefeuille,
Alentours, la lumière de la lune pleine et ses ombres se balançaient,
Toujours elle, l'étoile, et toi, son océan,
Toujours elle, le bord et toi, la vague passionnée qui déborde.
A tes souhaits, chaque soir un rêve, un chuchotement,venaient chez toi,
Un chuchotement, oui! Une chanson, un baiser et une caresse, une expérience unique,
Un rêve dans un ensemble avec son contour de velours entre les linges,
A tes souhaits, elle venait chaque soir chez toi, car toi, tu l'aimais et elle,elle t'aimait,
Un manque incessant, un charme,
un mystère, une prière, une incantation, une pensée - qu'elle revienne,
Inquiétudes, approches troublantes, la vie qui monte et descend,
jusqu'à ce qu’elle disparaisse, et la distance - des douleurs qui ne supportent pas les heures.
Arrête nuit! Une branche touche la fenêtre. A l'aube, quand on se sépare,
Un parfum d'ambre se répand dans un monogramme - I.L. -, un pont vers leur fondation.
Chaque jour, tu l'attendais dans ton rêve. Le jour est fait de larmes,
sous les paupières, de grandes perles se rassemblent et dans le cœur, les nuages du manque flottent.
Lorsqu’Elle apparait les miroirs explosent par la
porte glacée,
Ils passent main dans la main à travers le feu qui éteint celui de la paupière.
Elle sourit d’au-delà le temps, Elle a sur ses lèvres le parfum du début,
et tourne dans ce temps malade pour embrasser son bien-aimé.
O, douce mort! Tu ne peux pas monter, elle ne peut pas tomber!
Qui connaitra l'amour brisera les Portes de la Mort!
................................................... .........................................
On dit qu'ils se chercheront toujours jusqu’ à ce qu’ils deviennent UN ...
mais jusque là, ils rentreront à leurs chères places,
pour que la mort qui les unira soit uniquement l’étoile d’un Cercle de Lumière.
Ils passent main dans la main à travers le feu qui éteint celui de la paupière.
Elle sourit d’au-delà le temps, Elle a sur ses lèvres le parfum du début,
et tourne dans ce temps malade pour embrasser son bien-aimé.
O, douce mort! Tu ne peux pas monter, elle ne peut pas tomber!
Qui connaitra l'amour brisera les Portes de la Mort!
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On dit qu'ils se chercheront toujours jusqu’ à ce qu’ils deviennent UN ...
mais jusque là, ils rentreront à leurs chères places,
pour que la mort qui les unira soit uniquement l’étoile d’un Cercle de Lumière.
The dream monogram – Irina Lucia Mihalca
Translation : Carmen Catană
It's raining. A butterfly is dancing among the petals
of the poppies.
Dream. The tears of the trees are hidden in your smile.
Love. As the rain, it caresses your soul.
Without borders is your soul
that only when you sleep is where he really wants to be,
You are alone and empty, you can not lie, you only confess the
loss of self. You're lonely and your heart is in chains.
You have only one desire but there is no answer!
Not even the tears become crystals.
You wish she touched your forehead and your lips, your heart and your body ...
May God bless you and your house, every night ...
the echo of the heart spreads the scent of jasmine,
And the light of the full moon and its shadows sway all around,
You are lonely and the star and the vagues of the ocean
always hit passionately the shore.
Dream. The tears of the trees are hidden in your smile.
Love. As the rain, it caresses your soul.
Without borders is your soul
that only when you sleep is where he really wants to be,
You are alone and empty, you can not lie, you only confess the
loss of self. You're lonely and your heart is in chains.
You have only one desire but there is no answer!
Not even the tears become crystals.
You wish she touched your forehead and your lips, your heart and your body ...
May God bless you and your house, every night ...
the echo of the heart spreads the scent of jasmine,
And the light of the full moon and its shadows sway all around,
You are lonely and the star and the vagues of the ocean
always hit passionately the shore.
You wish you dreamt every night a dream and a whisper
came to you,
A whisper, yes! A song, a kiss and a caress, a unique experience,
A round dream with the outline of her body between the velvet cloths...
You wish she came every evening at your place, because you loved her and she loved you,
An eternal lack,a charm,
a mystery, a prayer, an incantation, a thought - her return,
Worries, disturbing approaches,the life that rises and falls,
until she disappears, and the distance - pains that can't stand the hours.
Stop night! A branch touches the window. At dawn, when you leave each other
A scent of amber spreads in a monogram- I.L.-, a bridge over your foundation.
Every day, you wait for her to come in your dreams. The day is made of tears
Under your eyelids large pearls gather and in your heart, the clouds of the lack float
The mirrors explode through the iced door
You go hand in hand through the fire that turns off the water of your eyelids.
She smiles from beyond the time, she wears the perfume of the beginning on her lips ,
She turns to kiss her lover from beyond the time, this sick time
Oh sweet death! You can not go up, you can not go down!
Those who will know the love, will break the gates of death!
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A whisper, yes! A song, a kiss and a caress, a unique experience,
A round dream with the outline of her body between the velvet cloths...
You wish she came every evening at your place, because you loved her and she loved you,
An eternal lack,a charm,
a mystery, a prayer, an incantation, a thought - her return,
Worries, disturbing approaches,the life that rises and falls,
until she disappears, and the distance - pains that can't stand the hours.
Stop night! A branch touches the window. At dawn, when you leave each other
A scent of amber spreads in a monogram- I.L.-, a bridge over your foundation.
Every day, you wait for her to come in your dreams. The day is made of tears
Under your eyelids large pearls gather and in your heart, the clouds of the lack float
The mirrors explode through the iced door
You go hand in hand through the fire that turns off the water of your eyelids.
She smiles from beyond the time, she wears the perfume of the beginning on her lips ,
She turns to kiss her lover from beyond the time, this sick time
Oh sweet death! You can not go up, you can not go down!
Those who will know the love, will break the gates of death!
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They say they will always seek to become a whole,
but until then, they will return to their places
for they are a circle of light in the death that will unite them.
but until then, they will return to their places
for they are a circle of light in the death that will unite them.
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