sâmbătă, 20 august 2016

La musique qui guérit


Nolwenn Leroy - Juste Pour Me Souvenir




La musique qui guérit


Il y a déjà longtemps que la musique est utilisée à des fins thérapeutiques. Un des grands pionniers en ce domaine fut le regretté Dr Alfred Tomatis (1920-2001), que j’ai eu l’avantage de connaître et qui fut le père de la méthode APP (Audio-Psycho-Phonologie), plus connue sous le nom de «Méthode Tomatis». Alfred Tomatis était un homme hors du commun, passionné par ses travaux, et qui s’était entraîné à ne dormir que 4 heures par nuit. Il affirmait que cette durée de sommeil était parfaitement suffisante pour qu’un organisme humain récupère toutes ses capacités. C’était sans doute vrai pour lui, mais pas nécessairement pour tout le monde. Chaque individu a ses propres normes. Personnellement, je m’accommode aisément de 5 heures de sommeil nocturne en y ajoutant une sieste. Mais si je descends au-dessous de 5 heures, je ne suis plus en excellente forme. Il est en tout cas exact que, passé l’âge de 60 ans, la plupart des gens se couchent beaucoup trop tôt et deviennent de faux insomniaques, voulant imposer à leur corps plus de sommeil qu’il n’en demande. (De ce point de vue, on peut dire que les maisons de retraite sont gérées en dépit du bon sens. Le repas du soir y est servi beaucoup trop tôt, les pensionnaires y sont mis au lit trop en avance sur leur ensommeillement naturel et, comble de l’aberration, on leur impose souvent des somnifères pour éviter qu’ils ne s’éveillent au milieu de la nuit.)
 
Alfred Tomatis publia une quinzaine d’ouvrages concernant les rapports de l’oreille et de la voix et sa méthode est appliquée dans plus de 600 établissements dans le monde. Il accordait une importance toute particulière à la musique de Mozart, qu’il considérait comme la mieux capable de favoriser l’harmonisation des fonctions organiques, et recommandait son écoute fréquente aux femmes enceintes. Il accordait une grande attention aux effets des sonorités entendues par la future maman durant le développement de l’embryon, et a traité cette question dans ses ouvrages La Nuit Utérine (Editions Stock, 1981) et Neuf mois au Paradis (Ergo Press, 1989). Il jugeait également très importante la perception de la voix maternelle par le bébé en gestation.
 
C’est le 21 décembre 2002, soit un peu plus d’une année après le décès d’Alfred Tomatis, que la chanteuse Nolwenn Leroy gagna le concours télévisé de la Star Academy, qui allait lui ouvrir la belle carrière que l’on sait. Mais ce que l’on sait moins, c’est que des spécialistes de la méthode Tomatis découvrirent que les sonorités vocales de Nolwenn pouvaient avoir des effets thérapeutiques comparables, voire supérieurs, à ceux qu’ils obtenaient avec la musique de Mozart. Personnellement, dès que j’entendis chanter Nolwenn Leroy, je pressentis en elle autre chose qu’un talent artistique évident, et plutôt cette force singulière qui jaillit des profondeurs d’un être et le transcende, en fait soudain le messager d’un mystérieux influx cosmique qui, par le truchement d’une vibration vocale particulière, est capable de relier l’être humain aux sources même de la vie. Et si la France n’a jamais manqué de chanteuses de talent, il me semble que seule Edith Piaf avait pu jusqu’ici nous offrir ce don incomparable, et qui dépasse l’imagination, d’une puissance de la nature surgissant d’un être en apparence fragile. Je pense toutefois que Nolwenn n’a pas encore trouvé le répertoire qui lui permettrait d’exprimer toute cette puissance. Ses dernières chansons bretonnes, si agréables qu’elles puissent être, ne sont certainement pas le véhicule convenant à l’expression de sa nature profonde et qui soit capable de susciter dans le public les émotions bouleversantes qu’il trouvait à l’écoute d’Edith Piaf. Certes, ces deux personnalités de chanteuses sont fort différentes à maints égards, mais celle de Nolwenn ne pourra se révéler vraiment, je crois, que lorsqu’elle aura trouvé les auteurs et compositeurs capables de lui offrir des oeuvres dignes d’elle.




La voix de Nolwenn guérit !

Quoi qu’il en soit, le docteur américain Frederick R. Carrick, spécialiste reconnu en neurochirurgie, travaillant sur le coma, a découvert que la voix de Nolwenn avait des effets très bénéfiques sur ses patients et il a remplacé Mozart en musicothérapie par la voix de notre chanteuse ! Il faut savoir que la musique de Mozart est largement utilisée dans beaucoup de pays pour ses excellents effets dans de nombreuses pathologies nerveuses et psychiques. Et le Dr Carrick découvrit que la voix de Nolwenn Leroy avait un effet encore supérieur à la musique de Mozart. C’est ce qu’il déclara un jour dans une émission de la chaîne de télévision américaine TBN (50 millions de téléspectateurs), ce qui provoqua aussitôt, on le devine, un boom sur les ventes du premier album de Nolwenn, tandis que la chaîne recevait des centaines de milliers d’appels et d’e-mails à son sujet.
 
Le Dr Carrick a d’ailleurs fait école, puisqu’il y aurait selon lui plus de 340 praticiens qui utilisent l’album de Nolwenn pour des thérapies de lésions cérébrales et les résultats seraient statistiquement meilleurs que tout ce qui a pu être constaté jusqu’à présent ! Un autre médecin, le Dr Tedd, neurochirurgien très réputé aux Etats-Unis, étudie les répercussions de la musique sur le cerveau. Il a fait des expériences avec la voix de Nolwenn. Et il lui a écrit : « J’ai utilisé ta musique dans la thérapie des patients sévèrement handicapés en même temps que pour d’autres applications médicales – le résultat a été miraculeux et tellement différent des autres domaines d’application. (…) J’utilise ton CD en même temps que d’autres traitements médicaux et nous avons été surpris par les conséquences phénoménales qu’il avait.(…) Je peux te dire que ta voix est totalement différente de toutes les autres et que les effets sur les fonctions du cerveau sont incroyables. En plus, je l’aime beaucoup et les autres médecins sont également tombés sous ton charme (et ils ne parlent même pas français !) »
 
Au cours de l’interview donné à la télévision, le Dr Tedd déclara notamment : «Ce qui est intéressant, c’est que cette chanteuse est française, et en ce qui concerne les gens pour qui j’ai utilisé ce CD – je l’ai fait en Chine, en Corée ou aux Etats Unis, ils ne comprenaient pas les paroles – ce n’est pas comme s’ils écoutaient un hymne national ou une chanson très populaire qui en général font monter l’adrénaline, parce qu’ils connaissent la chanson. Quand on ne connaît pas les paroles, c’est forcément la voix qui fait tout changer. C’est la beauté de cette expérience, et quand je faisais mes démonstrations, les autres médecins souhaitaient également l’entendre.»
Je regrette pour ma part que des médecins français spécialistes des lésions cérébrales n’aient pas tenté de poursuivre des recherches thérapeutiques par la musique ou la voix. 
Il est vrai que la médecine officielle française est une des plus sclérosées de la planète, contrairement à ce que pense le bon peuple télémanipulé. Alfred Tomatis a compté parmi ses patients la Calas, Romy Schneider et Gérard Depardieu. Vous trouverez sur Internet une très intéressante interview de ce dernier, expliquant comment le Dr Tomatis lui a permis de développer ses facultés d’expression. Notons que le Dr Tomatis démissionna en 1976 de l’Ordre des médecins, n’anticipant que de très peu sa radiation de l’Ordre, qui n’appréciait guère ses méthodes. Et il fut condamné en 1993 pour «exercice illégal de la médecine». Eh oui, ça fonctionne ainsi dans notre belle démocratie : Un médecin dérange parce qu’il explore des sentiers non battus. Alors, l’Ordre des médecins, tribunal d’exception créé jadis par Philippe Pétain, le radie, et s’il continue à soigner, on le fait condamner pour exercice illégal d’un métier qu’il pratique mieux que personne, mais qu’il n’a plus le droit d’exercer… puisqu’il n’est plus inscrit à l’Ordre.

Pierre LANCE

Sursa: ( ILM )
https://youtu.be/pBU7VvCYZIY


Nolwenn Leroy - Juste Pour Me Souvenir







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